Greenwashing : le mode d’emploi

Le greenwashing (ou verdissement en français) se définit comme une pratique marketing qui a pour but de verdire l’image d’une marque ou d’une entreprise, à travers une stratégie de communication qui utilise l’argument de l’environnement de façon trompeuse, en déformant la réalité ou en omettant certaines informations. Le greenwashing peut être utilisé aussi bien sur le fond que sur la forme. Dans ce guide, PractiGREEN vous prodigue des astuces et des conseils pour mettre en place une stratégie de greenwashing efficace, de manière peu éthique et peu responsable afin de ne pas vous engager dans une démarche de transition écologique forte qui témoignerait de vos engagements à l’égard de la société.
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1. La reine les aime rouges, peignons les en vert !

Dans l’inconscient (ou le conscient) collectif, le vert est associé aux arbres, aux plantes et par extension à tout ce qui touche au naturel et à l’environnement. Mettre du vert pour rappeler l’environnement, c’est bien et nécessaire, mais ici, pour faire un bon greenwashing, il va falloir abuser de cette couleur : du vert sur le packaging des produits, du vert dans la communication, du vert sur vos bâtiments…Mieux ! Habillez-vous en vert !
Bref, on veut voir du vert partout. Si le vert est associé à des images et des logos qui rappellent la nature (arbres, fleurs, paysages ruraux), le produit ou la marque seront ancrés dans le naturel dans l’esprit des consommateurs. La forme n’est pas le seul angle d’attaque, le discours est également important et il est primordial d’adopter un champ lexical de la nature ou qui fait appel aux sentiments : « 100 % naturel », « nature », « respecte l’environnement », « fait avec amour », « fait pour vous ».

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1. La reine les aime rouges, peignons les en vert !

Dans l’inconscient (ou le conscient) collectif, le vert est associé aux arbres, aux plantes et par extension à tout ce qui touche au naturel et à l’environnement. Mettre du vert pour rappeler l’environnement, c’est bien et nécessaire, mais ici, pour faire un bon greenwashing, il va falloir abuser de cette couleur : du vert sur le packaging des produits, du vert dans la communication, du vert sur vos bâtiments…Mieux ! Habillez-vous en vert !
Bref, on veut voir du vert partout. Si le vert est associé à des images et des logos qui rappellent la nature (arbres, fleurs, paysages ruraux), le produit ou la marque seront ancrés dans le naturel dans l’esprit des consommateurs. La forme n’est pas le seul angle d’attaque, le discours est également important et il est primordial d’adopter un champ lexical de la nature ou qui fait appel aux sentiments : « 100 % naturel », « nature », « respecte l’environnement », « fait avec amour », « fait pour vous ».

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3. Le manque de transparence

Cette étape n’est pas la plus aisée, il s’agit de communiquer efficacement pour faire connaître vos actions, vos engagements et vos objectifs sociaux et environnementaux mais de façon suffisament opaque pour ne pas respecter les engagements que vous annoncez. La première étape, vous l’aurez compris est de dire que vous vous engager : réduction des émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, productions écoresponsables, objectifs sociaux (parité H/F, salaire, bien-être au travail), un seul conseil faîtes-vous plaisir ! Plus vous vous engagez, plus vous fédérez ! Montrez vos ambitions et définissez des objectifs ambitieux à atteindre à des dates précises.

Le conseil de l’expert : choisissez tout de même une date suffisament loin pour ne pas avoir de problèmes pour l’instant (vous allez comprendre pourquoi).

Lorsque vos objectifs sont définis, soyez évasifs sur les actions que vous menez pour les atteindre : vous investissez dans les énergies renouvelables – oui mais ne communiquez pas sur les chiffres – ; vos produits sont faits en matière recyclées – oui mais ne dites pas qu’ils ne contiennent que 10% de coton recyclé – ; le score de bien-être au travail de vos employés est très élevé – évitez de mentionnez qu’ils ne restent pas plus de 6 mois dans l’entreprise–.

La technique du mensonge (mensonge frontal ou mensonge par omission) se rapproche de la technique du manque de transparence et ne sera donc pas abordé dans ce guide.

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4. Le Le faux label

Cette étape n’est pas conseillée pour les débutants en greenwashing puisqu’elle demande une équipe de communicants et de juristes qualifiés. Cette étape consiste à créer un faux label. On ne parle pas ici d’un label comme NF environnement, de l’Écolabel européen, du label AB agriculture biologique. Il s’agit d’apposer sur vos produits un logo ou une mention qui fait penser à un label certifié et qui va tromper vos clients dans l’idée que ce que vous leur proposez est certifié par un organisme indépendant qui s’assurerait de votre bonne foi et de votre volonté à développer une activité économique écoresponsable et éthique.

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C’est ici que se conclut ce petit guide destiné aux entrepreneurs qui veulent s’engager dans une démarche de greenwashing.

PractiGREEN, entreprise de conseils en transition écologique éthique, refuse de tomber dans les facilités du greenwashing et dénonce ces techniques.

Contactez-nous pour ne pas tomber dans ces pièges

PractiGREEN s’appuie sur ses experts scientifiques pour proposer des solutions environnementales à fort impact positif qui s’adaptent à votre entreprise, à votre territoire. En lien avec nos partenaires, nous nous assurons que nos solutions conviennent à vos employés et qu’elles s’inscrivent dans une volonté de bien-être au travail et de respect des droits et de la santé de vos collaborateurs et collaboratrices.

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